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Avril, la ruche bourdonne, que doit faire l'apiculteur ?

C’est un mois délicat pour les ruches, à cause des variations de températures d’un temps changeant et des risques d’essaimage, l’apiculteur doit :

  • Prévenir les risques d’essaimage : si le corps de ruche est trop rempli, placer une hausse (attention à ne pas le faire trop tôt pour ne pas refroidir la ruche).
  • Si la ruche présente une baisse d’activité sur la planche d’envol ou si votre reine est vieille d’au moins deux ans alors, les risques d’essaimage naturel sont élevés : procéder à un essaimage artificiel en divisant la ruche tout en équilibrant le couvain et les réserves. Dans la ruchette orpheline, plusieurs reines seront élevées, la plus forte tuera les autres et assurera ainsi la survie de la ruche et l’augmentation du cheptel.
  • Vérifier la ponte de la reine, si elle est disséminée, faire un test pour contrôler la présence de la loque européenne ou la loque américaine.
  • Avant la pose de la première hausse, vérifier que la ruche ne soit pas infectée par le varroa.
  • Si des traînées de cire blanche sont présentes au dessus des cadres, poser une hausse.
  • Agrandir les entrées de ruche pour favoriser la circulation des abeilles.
  • Agrandir les colonies en enlevant les partitions et en ajoutant des cadres de cire.
  • En vue d’agrandir votre cheptel, avril est le moment de capturer des essaims sauvages.
  • Si ce n’est pas déjà fait, installer des abreuvoirs dans un endroit ensoleillé et à l’abri du vent dès que possible : en avril les abeilles ont besoin de beaucoup d’eau.

Petit rappel pour les apiculteurs qui commercialisent leur miel, la loi oblige la tenue d’un registre d’élevage "ce registre vous sera présenté lors de la prochaine réunion".

La prochaine visite des ruches aura lieu probablement  mis avril vous serez prévenu en temps utile du lieu et de l'heure.

Jean-claude Falcinella

http://jeanbe25.jimdo.com/

Photo © Jean-Claude Falcinella